
10 mythes et réalités sur le Québec
Au Québec, ils ont fait la révolution C’est vrai, mais ils ont laissé les armes
Les cinémas rouvrent leurs portes ce lundi 7 février 2022 au Québec. C’est l’occasion de retourner dans les salles obscures et se délecter d’un bon film national ou international avec des pop-corn ou même une poutine (oui oui c’est possible au Québec ! )
D’ailleurs, connaissez-vous les classiques du cinéma québécois ? Voici notre sélection de 5 films culte à voir ou revoir sans modération.
Prix de la mise en scène au Festival de Cannes en 1975, ce film à saveur politique revient sur les évènements de la crise d’octobre 1970, qui se soldera par le déploiement de 8 000 soldats à Montréal (du jamais vu en temps de paix), mais aussi par la mort du ministre Pierre Laporte, enlevé par le Front de libération du Québec avant d’être exécuté. Les arrestations de masse intervenues dans la foulée de la proclamation de la Loi sur les mesures de guerre sont au coeur de ce long-métrage à mi-chemin entre fiction et documentaire.
Équivalent québécois de La guerre des boutons, La guerre des tuques (bonnets) a consacré quelques répliques cultes, à commencer par celle de Ti-Guy-la-lune – « La guerre, la guerre c’est pas une raison pour se faire mal » – qui fait écho à la fameuse phrase de Tigibus dans la version gauloise (1962) : « Si j’aurais su j’aurais pas venu ». Cette production familiale traitant de l’amitié et de la solidarité voit deux bandes de jeunes se disputer un grand château de neige et de glace.
Dans la famille des sportifs hors norme, Maurice Richard occupe une place à part dans l’album québécois. Celui que l’on surnommait « Le Rocket » revit dans ce long-métrage sous les traits de Roy Dupuis. L’aura de ce joueur de hockey assoiffé de buts dépassait le cadre de la glace, lui qui a exacerbé la fierté francophone face à la domination anglophone. Icône d’un peuple réclamant plus de considération, il aura droit à des obsèques nationales après sa disparition le 27 mai 2000.
Comprendre le Québec, c’est aussi se pencher sur ses blessures. Le drame de l’École Polytechnique de Montréal appartient
à ces cicatrices que le temps n’effacera jamais de la mémoire collective. Denis Villeneuve lui a consacré un film épuré et tendu, à la limite du documentaire, tourné en noir et blanc. On y revit les événements du 6 décembre 1989 à travers le regard de deux étudiants. Quatorze femmes ont péri ce jour-là sous les balles de l’anti-féministe Marc Lépine, qui s’est ensuite suicidé.
Dédé, c’est André Fortin, leader du groupe emblématique Les Colocs, à qui l’on doit des titres célèbres comme Tassez-vous d’là, La rue principale ou encore Belzébuth, dont la version live au Festival d’été de Québec, en juillet 1999, est un petit morceau d’anthologie. Hommage à cette formation et son chanteur tourmenté, ce film marque les premiers pas au cinéma de Sébastien Ricard, membre des célèbres Loco Locass (hip-hop). Il se glisse dans la peau du chanteur, dont le suicide en 2000 a provoqué une onde de choc au Québec.
La grande séduction (Jean-François Pouliot, 2004)
C.R.A.Z.Y (Jean-Marc Vallée, 2005),
Léolo (Jean-Claude Lauzon,1992)
Pieds nus dans l’aube (Francis Leclerc, 2017),
Elvis Gratton (Julien Poulin et Pierre Falardeau, 1985),
Louis Cyr (Daniel Roby, 2013),
La Bolduc (François Bouvier, 2018),
Les Boys (Louis Saia, 1997),
Gerry (Alain Desrochers, 2011).
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