Eeyou Istchee Baie-James, Le Nord-du-Québec
L’institut Culturel Cri Aanischaaukamikw
L’Institut culturel cri Aanischaaukamikw fait la fierté de la communauté d’Oujé-Bougoumou,
Véritables hymnes aux traditions et à la culture autochtones, les Pow-Wow attirent chaque été un nombreux public. Pour les Premières Nations, ces festivals mêlés de chants, de danses et de musiques sont autant une façon d’exprimer leur identité que de partager leur culture.
Pas un été ne se passe au Canada, et au Québec en particulier, sans la célébration d’un pow-wow, véritable vitrine des traditions et de la culture autochtone. La province en déploie une trentaine, de juin à septembre, qui sont autant de prétextes à bâtir des ponts avec un monde qui gagne à être connu. Placés sous le signe du partage, ces rassemblements hauts en couleurs sont l’occasion pour les différentes communautés d’exprimer leur identité avec fierté et vigueur.
Jadis mis à profit pour régler des conflits, nouer de nouvelles alliances ou faire du commerce, ces évènements phares du calendrier des Premières Nations sont de véritables festivals ouverts au public, où la danse, le chant et la musique tiennent une place prépondérante. Il existe deux formes de pow-wow : le traditionnel, qui s’attache aux cérémonies et la spiritualité, et celui réservé à la compétition, qui donne lieu à des concours de danses et de tambours assortis de prix en argent pour les vainqueurs. Il faut ajouter que l’art, l’artisanat et la gastronomie autochtone sont aussi mis à l’honneur lors de ces rassemblements spectaculaires où le savoir-faire transmis de génération en génération participe aussi au sentiment de fierté des différents clans.
Pour le touriste, le pow-wow offre l’assurance de vivre un moment authentique au contact de peuples fiers de leurs origines et toujours enclins à échanger sur leur histoire, notamment par le biais de conférences. Ceci dit, le folklore attaché à ces rendez-vous festifs ne doit pas faire oublier leur dimension sacrée, ce qui implique du respect quand on décide d’y assister. Il est donc important d’écouter les consignes du maître de cérémonie, notamment en ce qui a trait à la prise de photo, incompatible avec le caractère sacro-saint de certains évènements.
Comme souligné plus haut, la danse occupe une place centrale durant un pow-wow. Elle revêt différents styles en fonction de l’âge et du sexe des participants. On peut ainsi être spectateur de chorégraphies masculines, féminines et même mixtes. Mais le touriste peut aussi devenir acteur en prenant part aux danses, avec pour conséquence une impression d’immersion accentuée et une expérience enrichissante ! Précisons aussi que si certaines danses sont communes aux différentes nations autochtones, d’autres en revanche sont propres à certaines communautés, comme la danse de la fumée des Iroquois, ou celle du poulet pour les Premières Nations des Prairies.
Le sentiment d’appartenance à une communauté prend tout son sens avec le régalia, toujours très populaire durant les pow-wow. Ce mot d’origine algonquine, qui signifie « leader spirituel », est intimement lié à la question de l’identité si chère aux peuples autochtones. Elle rejaillit à travers des habits d’apparat souvent spectaculaires et colorés – un agrégat de perles, de plumes et autres accessoires fabriqués avec des os – qui témoignent des croyances de chaque nation ou individu, ce qui confère à ces vêtements un caractère sacré, loin des stéréotypes véhiculés par les costumes de Carnaval ou d’Halloween, qui peuvent heurter ceux qui les portent avec solennité. Une piqûre de rappel, au cas où.
Quelques rendez-vous à ne pas manquer : pow-wow international de Wendake (Québec), pow-wow d’Odanak, Grand rassemblement des Premières nations (Mashteuiatsh), pow-wow Échos d’une nation (Khanawake), pow-wow de Manawan, festival Présence autochtone (Montréal), pow-wow traditionnel de la Première nation Timiskaming (Québec).
Pour connaître le calendrier complet des pow-wow : www.tourismeautochtone.com/quoi-faire/route-des-pow-wow
Eeyou Istchee Baie-James, Le Nord-du-Québec
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