
Road trip au Québec : 21 jours dans la Belle Province
Un ultime road trip au Québec fait sur-mesure par l’agence de voyage Authentik C
Réalisateur globe-trotter, Jérémy Rubier a longtemps sillonné le monde, de la Chine au Japon, du Cambodge à New York. Mais après douze ans passés à l’étranger, c’est à Montréal qu’il a choisi de revenir. Et pour renouer avec sa province d’adoption, il s’est lancé dans un projet fou : un road trip au Québec à vélo, deux mois durant, caméra en bandoulière, pour aller à la rencontre de celles et ceux qui en font l’âme.
« Le vélo n’est qu’un prétexte, explique Jérémy. Il représente peut-être 20 % du projet. Les 80 % restants, ce sont les gens. » Car pour lui, le vélo est avant tout un outil d’ouverture : il rend accessible, crée le lien, pousse à la discussion. Contrairement à la voiture, qui isole, le vélo rapproche. Cette simplicité est au cœur de son documentaire, pensé comme une fresque humaine plus que comme une performance sportive.
Et pourtant, les débuts furent éprouvants. Pas athlète pour un sou, Jérémy souffre, pleure parfois, appelle sa mère. Mais cette vulnérabilité, il la revendique : « C’est justement ça qui rend le projet accessible. Je suis une personne normale qui galère à vélo pour rencontrer des gens. »
Au fil des 60 jours de voyage et des 120 portraits filmés, Jérémy a découvert un Québec multiple, souvent méconnu. À Pessamit, sur la Côte-Nord, il partage le quotidien des Innu et reçoit une véritable claque culturelle. À Kamouraska, il tombe sous le charme de la lumière, des petites routes parfaites pour le vélo et de l’énergie de la région.
Partout, il est accueilli avec chaleur. « Je n’ai eu aucune mauvaise rencontre, dit-il. Dès que mon corps s’est habitué, je n’ai vécu que des beaux moments. »
Même les imprévus nourrissent l’aventure : une ancienne prof croisée par hasard en Gaspésie, des jumelles rencontrées au détour d’une route, un grapheur qui l’interpelle dans une auberge improbable… Autant d’anecdotes qui soulignent à quel point ce voyage a été, avant tout, une aventure humaine.
Le moment le plus difficile ? Charlevoix, avec ses 100 kilomètres et plus de 1 000 mètres de dénivelé. « J’étais au bout du rouleau, j’ai pleuré en apprenant la mort d’une connaissance, je souffrais énormément. » Mais à vélo, on n’a pas le choix : il faut continuer. Ce qui l’a aidé à tenir, c’est la certitude qu’au bout du chemin se trouvaient une rencontre, un paysage, une histoire à raconter.
De cette expérience, Jérémy a tiré une leçon essentielle : la résilience, cette qualité si profondément québécoise. « Les Québécois vivent des hivers incroyablement durs et gardent malgré tout le sourire. Ils m’ont appris à moins me plaindre, à être plus résistant physiquement et mentalement. »
De ce périple est née une ambition : produire une série documentaire de huit épisodes de 45 minutes : Le Grand Détour. Mais pour y parvenir, Jérémy a besoin de soutien. Il a donc lancé une campagne de financement participatif sur Ulule afin de financer la post-production, un travail colossal puisqu’il doit traiter plus de 300 heures d’images et supporter plusieurs mois de montage.
Son objectif : réunir au moins 40 000 $ canadiens, de quoi assurer le travail de montage et confier le son et l’étalonnage à des professionnels à Montréal. « Les contributeurs ne feront pas que financer le projet, précise-t-il. Ils embarqueront dans l’aventure : ils recevront des épisodes en avant-première, verront les coulisses du montage, pourront même donner leur feedback. »
Si le projet québécois rencontre le succès qu’il mérite, Jérémy se voit déjà repartir sur les routes du monde. Le Japon, pays où il a vécu dix ans, lui semble une évidence. Les États-Unis aussi, qu’il rêve de montrer autrement, loin des clichés. Le fil conducteur, lui, est déjà tout trouvé : continuer à utiliser le vélo comme vecteur de rencontres et raconter le monde à hauteur d’homme.
En attendant, il compte sur la générosité et la curiosité du public pour donner vie à ce documentaire québécois pas comme les autres. « Si vous m’aidez, conclut-il, vous deviendrez acteurs de cette aventure. Et croyez-moi, ce road trip au Québec en vaut vraiment la peine. »
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