La Roulotte à Patates Gentilly : le Podcast Essentiel


Si vous faites la route entre Montréal et Québec, on vous conseille un crochet gourmand à Gentilly pour goûter une des meilleures poutines de la province. Et pour rencontrer Julie, la gérante dynamique, créative et engagée de la Roulotte à Patates !

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Où peut-on manger la meilleure poutine au Québec ? C’est un débat qui n’a probablement pas de réponse définitive. En tout cas, à Québec Le Mag, on n’a pas réussi à se mettre d’accord.
Mais parmi les quelques adresses qui viennent le plus souvent dans la discussion, il y en a une qu’on a eu envie de mettre en avant dans ce podcast.
D’abord parce qu’on y mange bien, évidemment, même très bien, mais aussi parce qu’elle a une belle et longue histoire.
Et puis parce que depuis plusieurs années maintenant, elle a pris un virage vers le consommer mieux, vers le consommé durable qui fait pas mal de bruit au Québec et qui nous intéresse particulièrement.
Cette adresse, c’est La Roulotte à Papates de Gentilly.
Sa propriétaire, c’est Julie Desbiens, et elle est l’invitée de cet épisode très gourmand du podcast de Québec Le Mag.
Bonjour Julie.

Bonjour.

Comment vas-tu ?

Ça va super bien.

Moi aussi, je suis content de te recevoir.
Merci d’avoir pris le temps de venir nous parler de la roulotte à patates.

Ça fait plaisir.

Alors, dis-moi, pour commencer, est-ce que tu peux nous dire exactement où se trouve Gentilly pour les Français, principalement, qui nous écoutent, les Français, les Belges, les Européens, principalement, et qui ne connaîtraient pas cette jolie ville ?

Gentilly, ça fait partie de Bécancour, sur la rive sud de Trois-Rivières, si ça peut vous aider, c’est vraiment à mi-chemin entre Québec et Montréal.
C’est ça, c’est un beau village, beaucoup de vie. On dit que tout le monde s’aime chez nous, c’est vraiment extraordinaire.
Moi, j’aime y vivre, en tout cas, puis de marcher dans la rue et de dire bonjour à tout le monde, c’est vraiment un privilège.

Entre Montréal et Québec, donc pour nous français qui faisons régulièrement ce chemin-là, c’est une étape idéale pour venir manger un morceau, un très bon morceau chez toi.
Et puis si on doit s’arrêter par exemple à Trois-Rivières pour aller au musée de la prison, par exemple, qui est un bel établissement dont on parle régulièrement dans Québec le Mag, c’est l’occasion aussi de venir te dire bonjour.
J’ai parlé de l’histoire de la roulotte à patates. C’est une histoire qui est longue, je l’ai dit.
Elle date de 1946. Alors parle-nous un peu des premiers pas de la Roulotte à Patates.

Oui, c’est Paul Bécotte qui a démarré ça. Il voulait avoir un point de rendez-vous saisonnier au village. Puis c’est ça, il a décidé qu’il mettait une roulotte à patates frites sur le parking du bar du village.
Au départ, elle était tirée par les chevaux. Puis un moment donné, c’est ça, il a décidé de changer les chevaux pour un Chevrolet, un camion.
Et puis, dans ce temps-là, il y avait juste les frites, il y avait des hot dogs et de la liqueur, c’est tout ce qu’il servait, cinq sous chaque. On voit que ça a changé.

Ça a changé un peu.
Il y a eu un premier déménagement, alors premier déménagement, un emménagement en fait, puisqu’au départ, tu l’as dit, c’était une roulotte qui était tractée par des chevaux et puis par une voiture. Donc, il était plutôt mobile.
Il a fini par s’installer à un lieu qui est toujours le tien aujourd’hui. C’était en 1968.
C’est à ce moment-là aussi qu’est arrivée la première poutine, si je ne me trompe pas.

Oui, c’est ça, c’est ça, les deux événements en même temps. Ils ont déménagé la roulotte-là, mais elle a passé dans le parking de l’église avant.
Puis ensuite, elle s’est installée à l’emplacement actuel. Elle est toujours là à chaque été.
Puis c’est ça, la poutine est arrivée en 1968. Gros événement.

Gros événement.
Une vingtaine d’années, peut-être un peu moins plus tard, elle a été reprise par Pierre Becotte.

Oui, Pierre Becotte, c’est le fils de Paul. Puis c’est aussi mon beau-père.
C’est le chum de ma mère. C’est ça. Le défunt, malheureusement, il nous a quittés en 2019. Mais c’est ça, il a été en charge de la Roulotte à Patates frites des années et des années. Moi, quand j’ai commencé, c’est lui qui était propriétaire et ma mère s’en occupait.

Toi, tu as commencé en ?

1993.

Par contre, là, vous n’étiez pas nombreux, vous n’étiez que trois. Aujourd’hui, dis-moi, combien vous êtes à travailler à la Roulotte à Patate ?

Maintenant, on est rendu 17 employés.

Ça veut dire que depuis 2014, c’est ça, depuis le moment où toi tu as repris la Roulotte à Patate, ça s’est plutôt bien développé.

Ah oui, vraiment, beaucoup d’années en années, c’est ça.
J’ajoute des petites choses, puis plus ça va, plus il y a de l’achalandage, fait que plus il y a des employés qui travaillent, c’est ça.
Puis avec le virage vert, c’est ça, encore des employés de plus, fait que c’est vraiment merveilleux. On a une belle roulotte !

Déjà, félicitations pour tout ça.
Est-ce que tu peux nous dire qu’est-ce qu’on mange aujourd’hui à la roulotte à patates à Gentilly ?

On continue de manger les mêmes recettes que 1946. La frite en particulier, elle est épluchée du matin, cuite à l’huile d’arachide.
Ça, ça n’a pas changé. Quand une recette est gagnante, on la garde.
Donc, c’est ça.
Fait que si tu viens chez moi, c’est les frites poutines qui sont vraiment à l’honneur.
Mais aussi, on a des nouvelles choses.
On a beaucoup de local. Le poulet des voltigeurs est arrivé, c’est un poulet de grain biologique. On a le tofu fumé aussi, biologique, qui est arrivé.
On a l’option santé, qui veut dire que si tu veux, tu vas juste demander sur lit de laitue.
Alors, on remplace ton pain par un lit de laitue, fait que ça devient automatiquement sain pour notre corps.
Et puis, tu peux même demander la mini poutine pour avoir juste une petite gâterie.
C’est ça, fait que c’est vraiment extraordinaire. Moi, je les apprécie beaucoup.

On m’a parlé aussi de quelques petites choses qui font vraiment ta particularité : le fromage popcorn, le Chili à Pépé…

Oui, il y a plusieurs choses que j’ai ajoutées.
Le fromage popcorn, c’est fait maison. C’est des petites boules de fromage en grains panées dans une panure maison avec une petite sauce tomate épicée maison aussi.
On a rajouté le rouleau pizza maison aussi. C’est comme un rouleau impériaux, mais pizza.
Mais tout est maison.
Tout est maison et puis le Chili à Pépé, c’est un artiste. Si vous allez sur Spotify ou n’importe quel site de musique, vous allez voir Pépé et sa guitare. C’est un très bon chanteur et puis guitariste, auteur, compositeur. Alors, on a sa recette originale de Chili à la Roulotte à Patate.
Et puis, je ne sais pas si tu le savais, Karim, mais la poutine incendie aussi, elle est en l’honneur de Denis Villeneuve, le scénariste très connu.

Oui.

Oui, il est originaire de Gentilly.

Oh!
Tu me l’apprends!

Donc, la poutine incendie est à son honneur, à l’honneur de son film incendie, maintenant c’est plus Dune qu’on parle !

J’ai vu le film il n’y a pas longtemps.
Très, très beau film, un excellent réalisateur, évidemment.
Et puis voilà, quelqu’un qui est né à Gentilly !
On ne va pas dire que tu es aussi célèbre que lui, mais tu commences à avoir quand même ta petite réputation.
Tu as parlé tout à l’heure d’options santé. Tu t’intéresses beaucoup à la nutrition, au bien-être aussi de tes clients. D’où aussi ta volonté d’amener des recettes sans gluten, qui répondent à une demande de plus en plus importante.

Oui, vraiment. Le sans gluten est arrivé en 2017. Ça fait 7 ans dans les faits qu’il est là.
Quand on a commencé, on avait seulement que 3 repas par semaine.
Je le faisais parce que je trouvais ça dommage pour eux qu’ils ne puissent pas manger
de la poutine, surtout que nos frites ont toujours été sans gluten, parce qu’il n’y a pas de rondelles d’oignon, il n’y a pas de poulet, il n’y a rien d’autre que les frites dans les friteuses à frites.
Donc elles sont bonnes aussi, mais elles sont sans gluten dues à ça.
Donc on a ajouté un menu sans gluten, j’ai suivi la formation, tout est exempt de contamination croisée pour eux.
Et puis, depuis 2017, on a vraiment, je dis pas doublé, quadruplé, je sais pas comment on dit ça, mais… C’est ça. On est passé de trois repas par semaine à 25 par semaine.
Les gens viennent de Québec, de Montréal, pour venir manger une poutine sans gluten “sécuritaire”, c’est ce qu’ils me disent.
Il y a plein de restaurants qui disent qu’ils servent un menu sans gluten, mais c’est pas sécuritaire. Donc, je suis très fière.
On fait beaucoup attention. On se lave les mains à chaque fois qu’on va aux frites.
C’est vraiment… C’est intense, mais on est fiers de le faire.

Bravo pour ça aussi.
En parlant de sécuritaire, il y a eu évidemment une période un peu compliquée pour tout le monde. Ça a été la période de COVID qui a amené aussi d’autres idées, des choses qui sont toujours en place aujourd’hui, notamment la livraison et la possibilité de commander en ligne.

Oui, oui, la COVID, ça a été vraiment quelque chose, déjà, Déjà, d’être cinq dans la roulotte avec un masque, c’était intense.
Mais là, je me disais, mon Dieu, c’était juste des plats pour emporter qu’on avait le droit de faire à ce moment-là. La terrasse était fermée, mais avec l’achalandage qu’on avait, je ne pouvais pas avoir tous les gens à deux mètres en ligne. Ça en allait dans la rue.
C’était impossible. Donc, j’ai décidé d’apporter la livraison et la cueillette.
Les gens pouvaient téléphoner sur place pour faire préparer leur repas et là ben c’est ça la réalité a été que c’était, on dit ça, l’enfer par chez vous ! Le téléphone sonnait sans arrêt, sans arrêt, sans arrêt. Donc j’ai ajouté j’ai ajouté trois lignes de téléphone, un nouvel ordinateur, juste pour les cueillettes et les livraisons.
J’ai acheté une voiture de livraison.

Et la commande en ligne qui est arrivée l’année d’ensuite. Je me suis dit, bon, ça pourrait être une autre option aussi. Tout le monde va vers là.
Puis vraiment, les gens adorent ça. C’est populaire.

On comprend à t’entendre que tu es quelqu’un qui réagit très vite, qui pense beaucoup, qui réfléchit beaucoup, qui a énormément d’idées.
Et pour les 75 ans de la Roulotte à Patate, tu as décidé de prendre un vrai virage vert. On en a déjà parlé. Ça a été quoi le déclencheur?
Qu’est-ce qui a fait qu’à un moment donné, tu as pris conscience qu’il fallait vraiment faire quelque chose au niveau de la Roulotte à Patate ?

J’avais déjà une petite conscience environnementale, toute petite, qui germait.
Je faisais déjà attention chez moi.
Il y a quelqu’un, une cliente qui est arrivée avec son bol, puis elle a dit « Oh, pouvez-vous mettre votre poutine dans mon bol ?» Puis là, moi, j’ai trouvé ça tellement génial, mais c’était avant la COVID.
Quand la COVID est arrivée, ça allait comme… ouf. Non, ça peut plus être ça, là, avec tous les virus et tout ça.
Mais j’ai continué à être éco-responsable chez moi. Puis je me suis dit, qu’est-ce que je peux faire de plus pour aider la planète ? Puis je me suis dit, bien, si je vire la Roulotte à Patate au vert, je vais pouvoir le faire.
Dans les faits, je me disais que si je faisais juste enlever les styromousses et que je changeais ça pour du recyclable, c’est ce que je pensais qui pouvait être fait. Mais j’ai demandé l’aide de la SADC de Bécancourt. Elles autres ont vraiment fait un gros travail de recherche, d’enquête sur quels impacts que j’avais, moi, ma Roulotte à Patates sur la planète.
Et là, j’ai vraiment été scandalisée. Ouf ! Mon dieu, je suis une destructrice planétaire !
Un peu !
Mais il y avait des solutions, puis j’ai fait, OK, je saute là-dessus.
Donc, j’ai tout enlevé le styromousse, j’ai mis la vraie vaisselle en mélamine incassable, parce que c’est ça, le plancher, la salle à manger est en asphalte. C’est ça, je ne voulais pas qu’il casse. Puis c’est ça, j’ai changé le styromousse pour des bols recyclables.
Puis l’année d’ensuite, je me suis dit, ce n’est pas encore assez. Ce n’est pas encore assez, je veux des bols réutilisables. C’est le réutilisable qui est la solution et l’avenir.
Donc, j’ai des conteneurs réutilisables. Les gens peuvent les rapporter à la Roulotte à Patate frites. On redonne 50 sous du conteneur rapporté, on les relave au lave-vaisselle et ils repassent, c’est circulaire, donc c’est vraiment extraordinaire.
Depuis ce temps-là, on n’a plus de conteneurs à déchets, on ne génère plus de déchets.
C’est vraiment des gros impacts.

Je sais que tu as calculé même les impacts, les conséquences de ces actions-là, parce que tu voulais voir concrètement ce que ça avait changé pour toi.

Oui, je voulais voir ce que ça change pour moi, puis aussi, la SADC me faisait prendre conscience de ça.
Si on les calcule, on voit vraiment les impacts, puis ça influence les autres aussi.
Fait ça, là, tu sais, en un été, on fait ça. Imagine-toi dans 10 ans, là, tu sais, c’est vraiment intense. Fait que ça, c’est les impacts environnementaux pour les deux étés que j’ai faits, été 2022 à 2023.
Et 2023, ça veut dire que c’est seulement cinq mois par été. Ce n’est pas en un an.
Imagine une entreprise annuelle, qu’est-ce que ça ferait !
Mais pour moi, en deux étés, j’ai 44 500 contenants de moins à l’enfouissement.

C’est énorme !

C’est énorme.
55 600 sacs de plastique de moins à l’enfouissement.
Puis ça, c’est parce que j’ai switché au vrac. Le fromage en grains, les rondelles d’oignons, le poulet pop-corn, tout ça c’était tous des petits sachets individuels.
Je suis tombée en vrac puis alors j’ai ce montant-là de plastique de moins à l’enfouissement.
28 500 fourchettes de plastique de moins aussi à l’enfouissement.
Les bouteilles d’eau, c’est 1300 parce qu’on n’en a plus, plus du tout, plus de bouteilles.
C’est des verres ecocup. On a de la belle eau potable chez nous.
1 400 sacs de poubelle de moins à l’enfouissement. Des gros sacs, donc on ne génère plus de déchets.
16 900 cartons de moins au recyclage aussi.
Puis ça, c’est juste à la sensibilisation à l’employé. Tu sais qu’on disait, le sur-emballage.
J’ai sensibilisé mes employés au sur-emballage.
Juste en quelques mois, je dirais que les contenants réutilisables sont arrivés en milieu d’été, l’été passé 2023. Il y a 735 contenants qui sont revenus à la Patate.

Je ne suis pas très fort en calcul, je n’ai pas réussi à faire la conversion, mais grosso modo, ça te fait combien de repas par jour ?

Oh, j’ai plus de 200 repas par jour.

Plus de 200 repas par jour ! Il en faut de l’énergie, il en faut du monde pour servir tout ça.

Oui, on est efficace.

Alors, tu as gagné plusieurs prix pour ton initiative, pour tes initiatives vers le développement durable, vers le manger durable.
C’est une vraie fierté. C’est aujourd’hui une vraie envie pour toi d’être un exemple, en tout cas d’être un moteur de ce type d’initiative-là au Québec ?

Oui, oui.
Moi, c’était le but quand j’ai postulé pour ces récompenses-là.
Ça l’a payé en effet parce que j’ai gagné. C’est vraiment extraordinaire.
Surtout le prix Excellence Tourisme que je me dis, c’est à travers le Québec, c’est incroyable.
Puis c’est ça, mon but c’était vraiment d’inspirer les autres à passer à l’action.
Puis je me dis, mon Dieu, si moi je peux le faire avec une Roulotte à Patate frites.
Et si toutes les entreprises le faisaient, ne serait-ce qu’une petite action, ça changerait parce que là, il y a une urgence. Je vois qu’on est en mode urgence.

Tu as tellement raison.
Tu ne vas pas rester sans rien faire. Maintenant, quelles sont tes prochaines idées?
Quelles sont les prochaines nouveautés auxquelles on doit s’attendre à laRoulotte à Patate à Gentilly ?

Bien, si on parle environnemental, parce qu’on vient d’en jaser, il y a un écran cuisine qui s’en vient dans ma petite Roulotte à Patate frites pour économiser l’encre et les millions de papiers, parce que là, tout ça nous a amené encore plus d’achalandage.
Puis quand on est dans le rush, comme on dit au Québec, dans le jus, tous les petits papiers de cuisine, ils partent au vent parce qu’on est dehors, hein ? C’est une roulotte à patates. On est vraiment dehors sur deux roues, là. Fait que si ça part au vent, on parle des petits papiers.
Puis ça, c’est une demande de mes employés. C’est une suggestion de mes employés.
Ils ont dit « Hey, si on avait ça! » Fait que je dis « Ben oui ! Quelle bonne idée ! »
Fait que l’environnement, ça va être là-dessus.
Aussi, j’ai décidé d’ajouter le fromage sans lactose pour tous les intolérants au lactose.
Je me rends compte qu’il y en a beaucoup. Donc, on va commencer tranquillement.
Je vais avoir cette option-là cet été. On verra ce que ça va donner.
Mais je suis consciente que le lactose, c’est pas bon pour tous.
Ensuite de ça, je vais ajouter un rideau par soleil sur ma terrasse. L’an passé, j’ai ajouté une belle terrasse. Maintenant, j’ai 90 places pour manger. J’en ai 70 à l’extérieur.
J’en ai 20 à l’intérieur. C’est ça.
J’ai décidé d’ajouter un beau petit rideau pour le soleil parce que quand il fait chaud, il fait chaud. quand le soleil descend lors du souper qui n’est pas nécessairement au-dessus.
Alors c’est ça, c’est pour le confort de mes clients, pour votre confort quand vous allez venir passer par chez nous.

Ça fait bien plaisir.
Rappelle-nous un petit peu les dates d’ouverture et de fermeture, qu’on sache aussi à quel moment on peut venir à la Roulotte à Patates.

Oui, l’ouverture, c’est facile, on ouvre toujours le mercredi avant la fête des mères.
Donc, pour la fête des mamans, c’est un beau petit cadeau pour vous !
Et puis, la fermeture, j’ai toujours dit, on ferme la semaine après la fête du travail, sauf que l’an passé, il y a eu une grosse demande, la température y était, et mes employés voulaient continuer à travailler, donc on s’est rendu fin septembre.

Bon, faut faire attention parce que tu vas finir par ouvrir toute l’année !

Pas question !
Je dis ça, mais j’ai déjà dit, n’est pas question qu’on fasse de la livraison…

Voilà, en tout cas, ça donne très, très envie de revenir te voir.
On n’y manquera pas, d’autant plus qu’il va y avoir ce fromage sans lactose. Ça va faire plaisir à mon épouse.
Donc, si on va visiter Québec puis Montréal ou l’inverse, on fera un petit coucou à Trois-Rivières pour retourner, par exemple, à Borealis.
Et on viendra évidemment manger sur la belle terrasse de la Roulotte à Patates.

Oui, puis c’est ça, je t’écoute parler, puis tu sais, si tu viens à la Roulotte à Patates, l’idéal, c’est de prendre une voiture, parce que c’est à 30 minutes de Trois-Rivières.
Mais ça vaut la peine de venir voir, c’est un beau village, puis si ça te tente de passer par la rive sud pour aller à Québec, la 132, c’est une très belle route, puis la Roulotte à Patates est sur la 132, c’est vraiment magnifique, donc ça vaut la peine.

On n’y manquera pas.
Merci beaucoup, Julie, d’être venue nous voir.

Avec plaisir.

Et puis à très, très bientôt, à bientôt tout le monde.
N’hésitez pas à commenter cet épisode, à nous dire si vous êtes déjà passé à la » ou quand vous allez y passer.
Et puis à écouter évidemment tous les autres épisodes qui sont encore en ligne, que vous pouvez réécouter à volonté sur la plateforme de votre choix.
Je vous souhaite une excellente journée.
Julie, je t’embrasse.
Je te dis à bientôt et puis à très bientôt tout le monde.

Merci.
Au revoir.

Québec Le Mag'

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