Six sites pour observer les oiseaux au Québec

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Sauvages ou aménagés, les sites d’observation ornithologique sont nombreux sur tout le territoire québécois. Certains, par leur accessibilité, sont uniques au monde. Notre top 6.

PARC NATIONAL DE L’ÎLE-BONAVENTURE ET- DU-ROCHER-PERCÉ

Sans aucun doute l’expérience ornitho la plus impressionnante à vivre au Québec : les quelque 116 000 fous de Bassan qui nichent sur l’île Bonaventure forment la colonie la plus accessible au monde ! Avec 200 000 oiseaux nicheurs issus de 11 espèces différentes, ce parc situé en Gaspésie est tout simplement le plus important refuge d’oiseaux migrateurs en Amérique du Nord.

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Les fous de Bassan © Ida Joncours

BAIE-DU-FEBVRE

Un spot de premier plan pour assister à l’escale des majestueuses oies blanches. De mars à mai, la plaine inondée de Baie-du-Febvre (Centre-du-Québec) accueille près de 500 000 individus en migration vers leur lieu de nidification. Tout un spectacle ! Une visite au Centre d’interprétation est indispensable pour en savoir plus.

PARC NATURE DE POINTE-AUX-OUTARDES

Sur la Côte-Nord, le Parc nature de Pointe-aux-Outardes de 2 km2 qui concentre neuf écosystèmes distincts est un must pour les amoureux des plumes : 215 espèces d’oiseaux y sont observées tout au long de l’année.

À visiter : l’enchanteur jardin d’oiseaux, un habitat original créé avec des matériaux recyclés et, pour faire durer le plaisir, la possibilité de dormir dans l’un des splendides nichoirs géants.

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Un super spot pour observer les oiseaux © Parc nature de Pointe-aux-Outardes

ÎLE AUX LIÈVRES ET ÎLES DU POT À L’EAU-DE-VIE

Au large de Rivière-du-Loup (Bas-Saint-Laurent), ces îles placées sous la protection de la Société Duvetnor sont un refuge de prédilection pour la faune ailée, à commencer par les eiders à duvet (dont les plumes sont récoltées de manière raisonnée), les petits pingouins et autres guillemots.

Expérience ultime : la nuitée au phare du Pot à l’Eau-de-Vie. Magique.

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Petits pinguins © Société Duvertnor

ARCHIPEL DE MINGAN

Les paysages surnaturels de la réserve de parc national de l’Archipel-de-Mingan sont habités ? Et comment ! Par 200 espèces d’oiseaux, dont les plus grandes concentrations de sternes et d’eiders du golfe du Saint-Laurent, sans oublier l’emblématique macareux moine. Nombreuses sont les activités d’observation et d’interprétation offertes par Parcs Canada.

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Les macareux moine aussi appelés les perroquets de mer © Réserve de parc national de l’Archipel-de-Mingan

REFUGE PAGEAU

Harfang des neiges, grand corbeau, corneille d’Amérique, canards, pygargue, oiseaux de proie et passereaux… De nombreux oiseaux comptent parmi les pensionnaires de l’incontournable Refuge Pageau, en Abitibi-Témiscamingue. Ils y arrivent blessés, y sont bichonnés et, parfois, retrouveront leur liberté. Leur rendre visite est toujours passionnant et contribue activement à les protéger.

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Harfang des neiges © Benjamin Dy

À NE PAS MANQUER

Si vous passez par l’Outaouais cet été, arrêt obligatoire au Parc Oméga où admirer les animaux sauvages d’Amérique du Nord dans leurs habitats naturels. On y donne chaque jour un fabuleux spectacle d’oiseaux de proie.

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Benjamin Dy

Benjamin Dy est biologiste, photographe de faune sauvage et écrivain naturaliste. Ce franco-canadien de 35 ans vit au Québec depuis presque une quinzaine d’années et n’a de cesse de parcourir son magnifique territoire à la recherche d’images et de reportages. Avant tout attiré par les espaces sauvages, ces régions naturelles de prédilections sont celles des Appalaches, des Laurentides et du plateau de la Basse Côte Nord avec sa superbe Minganie. Ses ultimes destinations photographiques québécoises sont les paysages de bout du monde du Nunavik où il mène régulièrement des expéditions pour ses projets personnels. Pour lui, les espaces sauvages du Québec et du monde entier sont une source d’épanouissement et de découverte sans limites.


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