Sur la rive sud du fleuve Saint-Laurent, entre la Chaudière-Appalaches et la Gaspésie, le Bas-Saint-Laurent est une porte d’entrée du Québec maritime. Plus au sud, c’est le Maine et le Nouveau-Brunswick.

BAS-SAINT-LAURENT

Région du Québec maritime

La porte d'entrée du Québec maritime

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Jadis appelée le Bas du Fleuve, la région est le témoin privilégié de la transformation du Saint-Laurent en estuaire. Le début de la mer et des plaisirs qui vont avec : croisières aux baleines, découverte écotouristique des îles du Saint-Laurent, riche patrimoine maritime avec ses marinas et ses phares, villes dynamique comme Rivière-du-Loup et Rimouski, villages de caractère à l’image de Kamouraska, superbe littoral côtier au parc national du Bic… Sans oublier des couchers de soleil connus pour être parmi les plus spectaculaires au monde.

Le Bas-Saint-Laurent déploie également de nombreux attraits à l’intérieur de ses terres : rivières, lacs, forêt, terres agricoles, reliefs doux ou plus aventureux… On se laisse tantôt gagner par la douceur des paysages et de l’accueil des « gens du Bas du Fleuve », tantôt par l’appel de l’aventure, les papilles toujours en émoi dans cette région au terroir particulièrement dynamique et inventif.

Le Bas-Saint-Laurent, qui se qualifie lui-même de « Réserve mondiale de bon temps », est une introduction rêvée aux merveilles du Québec maritime.

Bas-Saint-Laurent : des idées de balades

Après le Centre-du-Québec et la région de Chaudière-Appalaches, la Route des Navigateurs trouve son apogée dans le Bas-Saint-Laurent. De La Pocatière jusqu’à Sainte-Luce, on savoure par tous les sens la transformation du fleuve en mer.

Les escales les plus marquantes au Québec lors d’un séjour ? La région du Kamouraska, ses villages de charme et ses sublimes couchers de soleil, Rivière-du-Loup, où commence la Route des phares et d’où l’on peut partir en excursion aux baleines ou sur les îles du Bas-Saint-Laurent, les paysages côtiers du parc national du Bic et, la dynamique capitale régionale Rimouski et ses attraits…
Pour appréhender le Bas-Saint-Laurent dans toute sa diversité, un nouveau circuit touristique au départ de Sainte-Luce-sur-Mer explore l’arrière-pays des champs, des forêts, des lacs et des rivières jusqu’au grand lac Témiscouata. La route des Monts Notre-Dame (186 km) sillonne une chaîne de montagnes âgées de plus de 200 millions d’années en traversant plusieurs sites 100 % nature et aventure : deux réserves fauniques, le parc national du Lac-Témiscouata, le Canyon des Portes de l’Enfer, le Parc du Mont-Comi ou encore le Domaine Valga.

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Parc national du Lac-Témiscouata, Bas-Saint-Laurent

Autre option pour découvrir les merveilles de l’arrière-pays, la route des Frontières emprunte le tracé de la route 289 sur 95 km de Saint-André jusqu’à Saint-Jean-de-la-Lande, tout près de la frontière avec le Nouveau-Brunswick. Un road trip à la fois panoramique, bucolique, savoureux, patrimonial et culturel.
Mention spéciale pour la découverte de Pohénégamook, son patrimoine, sa plage et le centre Pohénégamook Santé Plein Air.

Région remplie de surprises et de diversité, le Bas-Saint-Laurent peut donner lieu à des escapades thématiques variées : écotourisme et aventures douces (notamment vélo et kayak de mer), patrimoine maritime, villages, îles, musées et lieux d’interprétation, ateliers d’artistes et d’artisans, villégiature ou encore saveurs, avec les produits du terroir et plusieurs excellentes tables…

À noter : la possibilité de rejoindre la rive nord du Saint-Laurent par traversier au départ de Rivière-du-Loup ou de Trois-Pistoles. Tandis qu’à Rimouski, on peut prendre le large avec Relais Nordik Inc. à la découverte de la mythique Côte-Nord jusqu’à Blanc-Sablon.

D’OÙ VIENT LE NOM BAS-SAINT-LAURENT ?

• On doit bien sûr l’appellation Bas-Saint-Laurent au fleuve Saint-Laurent, lequel délimite la région au nord.
• C’est Jacques Cartier lui-même qui, le 10 août 1535 nomma une baie la « baye sainct Laurens », appellation qui fut pas la suite reprise pour désigner le fleuve.
• Pour autant, la dénomination « Bas-Saint-Laurent » tardera à s’imposer – la première mention dans un rapport officiel daterait de 1850 –, beaucoup lui préférant l’expression « Bas du Fleuve ».

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